5 Façons de faire face à la colère de votre enfant le matin

AU FIL DE LA VIE D’UN PARENT 

    Qui aspire

     à la sérénité,

                                     

Mais qui disjoncte souvent…

 

5 Façons de faire face à la colère de votre enfant le matin.

Ce matin, après mes 10 minutes de méditation, (mon p’tit moment à moi au lever pour me  recentrer), toute fraîche et pimpante je vais lever mes p’tits loups.

Le grand se lève et va prendre son petit déjeuner tranquillement.

Le deuxième, c’est une autre histoire…

La petite commence à râler, à grogner, pleurnicher : tout ce qui peut mettre en joie un parent  le matin !

 

Tout est source de colère : se lever du lit bien douillet, l’habillage, etc., (je passe les détails, je pense que vous visualisez parfaitement la scène). La phase hystérique de cet enfant peut se déclencher à tout moment pour une raison encore inconnue des parents…

 

Là je me dis que cette crise va entamer mon potentiel de « zénitude »

et de bien être pour la journée !

J’essaie d’observer ce que je ressens, car avant de réagir je choisi d’observer objectivement les sensations que j’éprouve. (J’ai compris que ça pouvait être utile, car avant je passais au mode réaction non réfléchie immédiatement).

 

  • La pression monte en moi
  • Ma respiration devient saccadée
  • Je me dis que le temps de tout faire (se lever, s’habiller, manger le petit déjeuner, brosser les dents), on ne sera jamais à l’école à l’heure ! Donc grosse panique.
  • Je me sens oppressée
  • Je sens que je n’ai pas la maîtrise de la situation.

 

Donc après la phase d’observation, qui dure très peu de temps car l’intensité  des cris se fait plus forte,  plusieurs options se présentent à moi :

 

1- Version hystérique: qui va crier le plus fort ?

Je vous rassure ça ne fonctionne pas longtemps, les p’tits bouts ont une certaine endurance…

En plus niveau sérénité, ce n’est pas top. On a une mauvaise image de soi, la journée ne sera vraiment pas terrible, car on va ruminer cette histoire pendant un certain temps.

 

2- Version militaire: Tu va m’obéir !

Selon le modèle d’enfant que vous avez cela peut générer des réactions totalement différentes :

– Il est docile et obéit immédiatement (une espèce très rare).

– Il déteste l’autorité (un rebelle dans l’âme), et là on se met en échec total devant lui.

– Il prend peur (déjà qu’il était moyen niveau gestion de ses émotions) et il redouble de cris et de pleurs, il devient  inconsolable. On fait tout de force, ce n’est pas raccord avec notre idée de respect, bienveillance et empathie.

Dans tous les cas on ne se sent pas bien d’avoir agit ainsi, par la force et la contrainte.

Et notre enfant n’est pas non plus bien. Score final 0-0.

 

3- Version  « j’accompagne mon enfant dans la douce bienveillance » :

« Oui ma chérie prend ton temps ». Ecole dans 15mn !!!.

« Oui tu peux mettre ta robe d’été (il fait 0° ce matin), met quand même un collant…. ? »

(Je n’ai pas envie de passer pour une mauvaise mère). Ecole dans 10min !!!.

« Oui prends ton temps pour manger ma puce ». Ecole dans 2min !!!.

Pour le brossage des dents : on le fait pour le principe : en 3 secondes.

Et hop tout le monde dans la voiture et on file avant la fermeture du portail de l’école.

C’est juste un peu stressant si on regarde toujours l’heure.

 

4- Version : je reste calme et zen en toutes circonstances :

 

Je choisi de laisser passer la crise (elle peut ne pas passer très vite, il faut quand même avoir un œil sur sa montre car « y a école ! »).

Je laisse passer la crise, mon  énervement,

mes émotions…

comme  je laisserais passer des bulles devant moi.

 

 

Après un gros câlin réconfortant (au fait c’est de ça dont elle avait besoin, mais je n’ai pas réussi à décrypter le message tout de suite), je vérifie le temps qu’il nous reste.

Donc mon challenge en 15 minutes : s’habiller, manger, brosser les dents.

Tout cela sans la brusquer pour ne pas recommencer la phase cris et colère. Quel défi !!!

Pour résumer : on enfile les vêtements tout en mangeant une tartine de pain, elle brosse ses dents en enfilant son manteau et ça roule !

 

Tout cela dans la joie et la bonne humeur bien sur ! Car l’humour s’avère la meilleure alliée du parent  pour débloquer les situations de crise. Oui je vous l’assure, c’est ce qui nous manque à tous dans ces circonstances, mais ça fait son effet !

 

5- Version : je fais un mix de toutes les versions précédentes

Et je fais ce que je peux en fonction de mon enfants, et de mes humeurs (car je suis un être humain plein de sensibilité qui a aussi ses besoins).

Je prends ce qui peut être bon pour mon enfant et pour moi, dans le respect de l’un et de l’autre.

Je chemine vers l’acceptation : mon enfant n’est pas parfait (je ne sais pas pour le votre ?).

Il a sa personnalité, ses besoins, ses désirs…c’est un être sensible comme nous.

 

 

Epilogue :

Aucun matin ne se ressemble, j’essaie de rester calme et sereine comme je peux…

Je picore dans ce qui peut me correspondre

et j’essaie ce qui semble bon pour moi et mes enfants :

 

Les moments de ressource peuvent être une clé :

Prendre un petit temps pour soi le matin au lever : méditer, se laver et se préparer en pleine conscience pour se connecter à soi et à ses sensations au niveau du corps et de l’esprit.

 

Aborder la journée d’une façon positive, et pleine de gratitude envers la vie.

 

Prendre du recul en cas de crise ou de conflit. Marquer une pause (je me dis « stop ») pour agir et non réagir.

 

L’humour peut-être  notre meilleure alliée pour rester en harmonie avec les siens.

 

Et enfin tenir compte de la puissance de l’empathie et de  l’acceptation, tout en fixant des limites claires et s’y tenir avec douceur et fermeté.

 

 

 

Et vous, comment se passe le réveil avec vos p’tits loups?

Et les colères, comment les gérez-vous?

N’hésitez pas à partager tous ensemble les moments de crise que vous vivez, et aussi les p’tits BONHEURS du matin!!!

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